De leur extraction manuelle dans les volcans éteints d’Auvergne à leur transformation pour faire renaître les oeuvres du passé, les laves se racontent.
Récit tout en nuances : noir comme le basalte, jusqu’à l’explosion de couleurs des émaux.
Maria recrée 45 m linéaires de lave émaillée. Ces éléments de décor de la Samaritaine ont disparu. Il faut les refaire à l’identique avec les gestes d’autrefois : extraire les panneaux de laves des carrières, les rectifier, et les polir, puis émailler en ressuscitant les techniques utilisées par le passé : pochoir, sérigraphie, émaillage en cloisonné….
Un travail de titan pour Maria mais aussi l’une des plus belles œuvres de sa vie.